Le Royaume-Uni jette les bases pour ses négociations commerciales et d’investissement de l’ère post-Brexit

Le 8 juillet 2016, Sajid Javid, ancien secrétaire d’État britannique au commerce, a lancé des discussions préliminaires avec l’Inde sur une future relation commerciale entre les deux pays, dès que la Grande-Bretagne aura officiellement quitté l’Union européenne. « Après les résultats de référendum, ma priorité absolue est de veiller à ce que le Royaume-Uni dispose des outils nécessaires pour rester compétitif sur la scène internationale. C’est pourquoi je suis en Inde aujourd’hui, pour lancer ces discussions commerciales », a dit Javid.

Avant d’assumer un nouveau poste au gouvernement le 14 juillet, Javid avait affirmé que l’intention du gouvernement britannique était de développer ses capacités commerciales en recrutant 300 personnes, y compris des négociateurs, et de rendre visite à d’autres partenaires commerciaux clé, comme la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon.

Le ministre britannique au Commerce et à l’Investissement, Lord Price, a terminé sa première visite officielle en Chine et à Hong-Kong le 11 juillet, où il a souligné l’importance de renforcer les relations commerciales et d’investissement. Il s’est dit optimiste quant à l’avenir, et a ajouté que « plusieurs pays se sont déjà dit intéressés par le fait d’ouvrir des discussions commerciales avec le Royaume-Uni ».

Le même jour, le Chancelier de l’Échiquier George Osborne s’est rendu à New York pour s’entretenir avec des personnes influentes de Wall Street ; il se rendra ensuite en Chine et à Singapour pour discuter de commerce et d’investissement. Dans une déclaration, il affirme : « Le Royaume-Uni quitte peut-être l’UE, mais pas le monde. Nous continuerons d’être un reprère en matière de libre-échange ».

La ministre canadienne au Commerce, Chrystia Freeland a affirmé aux médias que son équipe entretenait des « échanges techniques » avec le Royaume-Uni au sujet de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’UE, et indiqué que la Grande-Bretagne avait demandé l’avis du Canada au sujet de négociations pour un accord commercial et d’investissement post-Brexit avec l’Union européenne. L’AECG est le modèle préféré du ministre britannique du Brexit, David Davis, pour une relation post-Brexit avec l’Union.

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